La reprise de fouilles à Mégara Hyblaea en 2017 a été l'occasion de mettre en place un nouveau rapport aux archives. D'une part, en organisant le versement annuel des archives produites lors de chaque mission aux archives de l'Ecole française de Rome. Cette collaboration avec le service archéologique de l'EFR et son archiviste a permis de minimiser le temps requis pour l'enregistrement des données dans un format et avec une nomenclature adaptés. La décision prise d'utiliser le système de gestion de base de données archéologique Syslat a également entraîné une réflexion sur l'archivage : après cinq années d'utilisation et au début d'un nouveau quinquennal, l'équipe a mené une réflexion sur les avantages et les inconvénients de Syslat dans un site à mauvaise connexion internet et où la céramique ne peut être enregistrée dans le module CER.
D'autre part, la reprise des fouilles a concerné des secteurs déjà fouillés par le passé, comme souvent à Mégara. Un important travail de topographie de ces fouilles anciennes a été mené par Henri Tréziny et Frédéric Mège, avec l'aide de François Fouriaux, pour géolocaliser ces anciens sondages dans un SIG. Cela a mené à une reprise des réflexions sur les modalités de consultation de ces archives anciennes, pour un usage limité à l'équipe de Mégara dans un premier temps. Des discussions avaient eu lieu à l'époque avec l'équipe du CCJ (Stéphanie Satre, Bruno Baudouin).
Cette communication propose d'aborder rapidement ces différents aspects, de façon à offrir un retour d'expérience sur les multiples facettes de la gestion des archives archéologiques présentes et passées dans un programme de fouilles en cours.